La dernière fois que nous avions visité l’orphelinat Thiên Bình, c’était en été 2018 avant la crise du Covid. C’était aussi à cet endroit que nous avions fixé ensemble une plaque d’inauguration de la salle d’informatique. Sauf qu’au bout de 4 ans et demi, les inscriptions sur la plaque avaient disparu… Comme c’est étrange !
Quelle émotion de revoir bé Tuyết qui a grandi et surtout qui va beaucoup mieux, souriant à tout bout de champ. Nous avons aussi retrouvé le jeune garçon, surnommé « bébé carton » car il a été découvert il y a plus de 6 ans dans un carton de nouilles déposé à la porte de l’orphelinat. Diễm An recueillie il y a 5 ans par Diễm Lan (fille d’un couple membre de Enfant Avenir) qui a passé 2 mois à l’orphelinat en 2016 était là aussi pour nous accueillir.
Si l’aspect financier semble satisfaisant (l’orphelinat reçoit pas mal de dons), l’insertion professionnelle se révèle un vrai problème. Dì Nhàn qui dirige l’orphelinat nous rapporte qu’un ingénieur électricien a du mal à garder un emploi stable, alors même que le pays manque de main d’œuvre qualifiée. Et c’est identique pour les emplois relatifs à la confection de vêtements. Nous lui promettons de trouver une solution, en faisant appel par exemple à des bénévoles rompus à la technique.

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